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Texte

Hervé Prévost et Gaston Pineau

Le départ d’une collègue et amie nous afflige autant qu’il fait remonter les souvenirs et moments partagés ensemble. Si l’émotion nous laisse sans voix, la discrétion de l’histoire de vie professionnelle de Bernadette appelle à partager l’importance de sa contribution pour la valorisation de l’expérience en formation des adultes1.

Nous nous sommes rencontrés à l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), en 1987, dans une période où l’individualisation de la formation s’imposait dans les institutions. Déjà à cette époque, Bernadette se méfiait de ces dérives didactiques et prescriptives. Salariée d’une institution attachée à l’adaptation au poste de travail et à la formation rationnelle de la main-d’œuvre, elle n’a cessé de lutter en proposant des alternatives pour redonner à la personne son pouvoir de formation.

Son engagement pour l’autoformation nous a conduits à penser ensemble les enjeux institutionnels, professionnels et personnels pour une formation des adultes tout au long de la vie. Un colloque à Bordeaux en 1996 nous a permis de produire l’ouvrage Autonomie et formation au cours de la vie2. Cependant, le cœur de sa contribution réside probablement dans la mise en culture de la formation expérientielle : « L’apprentissage expérientiel : une notion et des pratiques à déchiffrer » ; La Formation expérientielle des adultes ; Penser la relation expérience-formation ; « L’expérience en formation : pavé dans la mare ou pierre de touche ? »3.

Le concept d’autobiographie-projet, qu’elle a forgé avec Guy Bonvalot, démontre comment l’autobiographie alimente la substance du projet personnel :

Elle permet au sujet de ressaisir ses compétences existentielles – qui ne sont ni forcément socialement reconnues, ni même dans certains cas directement formulables –, de ressaisir sa dimension sociale, en retrouvant son itinéraire à travers différentes structures ou collectivités (associations, militantisme, église, milieu professionnel, amicales…). Ainsi le sujet ressaisit pour lui-même l’ensemble et le sens (la dynamique) de sa dimension sociale4.

C’est pourquoi il nous revient de rendre hommage à Bernadette Courtois pour l’ensemble de ses travaux et son engagement pour les histoires de vie en formation. En 2012, dans une correspondance avec un ami commun, Bernadette Courtois lui disait : « cela m’a vraiment réjoui de savoir que, parmi d’autres, j’avais été utile […] je vous souhaite d’avoir un jour la même Joie et de continuer à réussir votre vie personnelle et professionnelle ». Ce message que nous transmet Bernadette nous démontre la force et le sens de son engagement pour la vie et la recherche de son harmonie.

La biographie qui suit montre l’importance de sa contribution dans ce domaine. Son adhésion à l’Association internationale des histoires de vie en formation (Asihvif) dès l’origine et pendant de nombreuses années en témoigne.

Biographie concernant la genèse du réseau « Histoires de vie » et formation

1976-1983 : Première interlocutrice française de Gaston Pineau à l’Afpa, avec Guy Bonvalot, sur l’émergence des histoires de vie en formation : organisation de séminaires de recherche-formation sur les autobiographies professionnelles dans le cadre de la mission d’études et de recherche appliquée de l’Afpa (Montreuil).
1983 : Cofondatrice française, avec Guy Bonvalot, du réseau international Autoformation et histoire de vie, lors de la création à Montréal en 1983, du Réseau international de formation-recherche en éducation permanente (Rifrep) : Gaston Pineau (dir.), 1984, Recherches et éducation permanente, actes du premier symposium international de recherche-formation en éducation permanente, 3-6 avril 1983, Montréal, université de Montréal, Faculté de l’éducation permanente.
1985 : Guy Bonvalot et Bernadette Courtois, 1985, « S’autoformer dans l’espace professionnel », Éducation permanente, no 78-79, p. 77-93.
1989 : Organisation à l’Afpa-Paris, avec l’université de Tours, du quatrième symposium du Rifrep, sur la formation expérientielle des adultes.
— : « Apprendre par l’expérience », Éducation permanente, n° 100-101, coordinatrice du numéro.
1990 : Bernadette Courtois et Gaston Pineau (dir.), 1990, La Formation expérientielle des adultes, Paris, La Documentation française.
1991 : Cofondatrice de l’Association internationale des histoires de vie en formation (Asihvif).
1996-2001 : Membre du noyau éditorial de la collection Histoire de vie et formation, fondée en 1996.
1998 : Bernadette Courtois et Hervé Prévost (dir.), 1998, Autonomie et formation au cours de la vie, Lyon, Chronique sociale.
2006 : Hélène Bézille et Bernadette Courtois (dir.), 2006, Penser la relation expérience-formation, Lyon, Chronique sociale.

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Hélène Bézille

C’était il y a un an.

Le présent hommage se veut en continuité et résonance avec deux hommages précédents, et en particulier avec le plus récent : celui d’Hervé Prévost et de Gaston Pineau diffusé dans le réseau Histoire de vie et formation (Asihvif), dont Bernadette Courtois a été cofondatrice et membre actif autour de ce qui s’expérimentait du côté de la formation par l’expérience et l’autoformation, en une période où la prise en considération de la question très personnelle d’un·e adulte en transition de vie – « qu’est-ce que je fais de ce qu’on a fait de moi ? » – était loin d’être considérée comme centrale dans le champ de la formation professionnelle des adultes.

C’est dans ce contexte que s’est développée toute une réflexion sur le potentiel formateur de l’expérience, domaine qui avait alors peu de visibilité (et peu de légitimité académique).

Au sein de ce collectif a émergé le groupe A-Graf (groupe de recherche sur l’autoformation), groupe convivial et très créatif, qui a conduit à la production d’un ouvrage sur cette question tout à la fois de « l’émergence d’un concept » et du potentiel formateur de l’expérience5.

C’est à l’occasion des activités de ce groupe assez informel qu’a émergé ce projet d’ouvrage, aventure que nous avons eu le plaisir d’animer, Bernadette et moi-même.

Une belle complicité de groupe associée à une belle complicité entre nous deux, faite d’amitié et nourrie de notre goût partagé pour les trouvailles au fil des chemins buissonniers, dans les interstices des institutions, revendiquant une certaine autonomie de pensée et d’action. Et convaincues de la haute valeur créative d’une démarche de recherche/formation collective6.

Une belle résonance avec la renaissance de la revue Pratiques de Formation/Analyses !

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Christian Verrier

Lorsqu’en 1993, j’ai choisi d’orienter mon travail d’étudiant encore débutant en direction de l’autodidaxie, de l’autoformation, Bernadette fut la première personne « autorisée » que j’ai rencontrée. Je me souviens de son accueil chaleureux dans les locaux de l’Afpa et de ma timidité face à elle, dont j’avais, bien sûr, lu plusieurs écrits me faisant prendre conscience du chemin à parcourir… Ce premier contact avec une représentante du milieu de la recherche sur l’autoformation m’avait galvanisé et laissé espérer que j’allais peut-être réussir à rédiger un mémoire de DEA sur la question.

La période d’écriture sur l’expérience, pour l’ouvrage qu’elle coordonna avec Hélène Bézille au milieu des années 2000, les nombreuses réflexions collectives que cela occasionna dans les locaux du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) à Paris, furent pour moi un creuset de formation supplémentaire plus que précieux, dont j’essayai de tirer le maximum de bénéfices, tant réflexifs qu’humains.

Quelques années plus tard, avant qu’elle ne s’installe plus au sud, nous nous étions revus à Paris, dans un café près de la place de l’Opéra. Bernadette m’avait confié traverser alors certaines difficultés familiales, comme nous en connaissons tous et toutes plus ou moins un jour ou l’autre. Nous n’étions quasiment jamais entrés dans un registre intime, et je découvrais une facette de sa personnalité que je ne connaissais pas, différente de la chercheuse/militante engagée pour une certaine idée de la formation des adultes et ce qui gravite autour. Je regrette aujourd’hui de n’avoir pas connu davantage cet autre côté d’elle-même, tout en mesurant l’importance de Bernadette dans mon petit parcours d’universitaire, ce dont je la remercie profondément aujourd’hui. Nous disparaissons, pourtant toujours quelque chose demeure.

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Pierre Landry

Un fragment de souvenir pour saluer le côté profondément humain et chaleureux des relations avec Bernadette.

Par son côté bienveillant, Bernadette, lors de rencontres du groupe de recherche sur l’autoformation, m’a aidé à approfondir des notions que je pensais avoir comprises. Ainsi, nous avions échangé à propos du cycle de Kolb souvent cité par beaucoup de formateurs et formatrices comme le processus permettant d’assimiler une expérience. Bernadette m’avait fait remarquer que l’absence de sens critique sur la nature de l’expérience limitait l’intérêt de ce processus.

Et puis l’ouvrage qu’elle a dirigé avec Gaston Pineau7 sur la formation expérientielle des adultes m’a fait découvrir la complexité de la démarche, pas si évidente, de transformation d’une expérience en connaissance incorporée.

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Jean-Louis Le Grand

Je me souviens bien de la première rencontre avec Bernadette Courtois, c’était en septembre 1983 lors du premier colloque de l’Association des enseignant·es et chercheurs et chercheuses en sciences de l’éducation (AECSE) à l’Institut national agronomique (INA) : « Sciences anthropo-sociales, sciences de l’éducation ».

Elle était accompagnée de son compère de l’Afpa, Guy Bonvalot (qui a, par la suite, traduit, avec son frère, le livre de Jack Mezirow en français) ainsi que de Gaston Pineau, alors en poste au Québec dans un service de formation permanente de l’université avant d’arriver à l’université de Tours.

Autrement dit, à cette époque en France et dans le secteur de l’éducation, elle était une pionnière dans la pratique et la formalisation des histoires de vie qu’elle concevait comme une manière de travailler sur l’expérience pour élaborer des autobiographies-projets de formation.

De toute évidence, un compagnonnage amical avec Gaston et Françoise Pineau était comme un ferment de cette approche novatrice. Pour ma part, j’étais en cours de thèse et je connaissais bien l’état des travaux.

J’étais impressionné par cette femme simple à l’assurance tranquille qui développait une approche nouvelle en sciences de l’éducation et de la formation. Le compagnonnage a été continu par la suite lors des différents colloques et rencontres au tournant des années 1980 mais surtout en particulier lors de la création de l’Association internationale des histoires de vie en formation (Asihvif) en 1993 où nous étions dans le premier bureau. Elle a écrit dans le numéro 31 de Pratiques de Formation/Analyses, en 19968. Durant de longues années, j’ai pu apprécier sa présence si intelligente, conviviale et amicale dans ces élaborations autour de l’autoformation, de l’expérience et de ses nombreux avatars (notamment dans l’idée du sigle du laboratoire Expérice).

Bernadette Courtois a toujours été pour moi comme une référence dans ce paradigme des histoires de vie en formation.

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Pascal Galvani

C’est avec une grande émotion que je participe à l’hommage à Bernadette Courtois. Elle est pour moi l’une des grandes figures de la recherche-formation. Dès le début des recherches sur l’autoformation j’ai été très inspiré par ses interventions sur les histoires de vie9 et par ses publications sur la formation expérientielle. D’un point de vue relationnel, elle incarnait le tact qui est pour Gadamer le critère de la formation humaine10. Dans le groupe de recherche sur l’autoformation, Bernadette était inspirante par sa capacité à relier une recherche intellectuellement exigeante et une pratique engagée pour l’émancipation des personnes. Chacune de ses interventions était profondément pensée et fermement argumentée mais jamais imposante. L’intensité de ses interventions manifestait une bienveillance invitant au dialogue. Elle insufflait à nos réunions l’esprit même de la recherche-action.

Sa contribution aux recherches sur la formation expérientielle est immense, par ses articles mais aussi par sa capacité à coordonner des ouvrages majeurs. Elle a élaboré une conception des différentes expériences formatrices et des processus réflexifs de la formation par la vie.

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Artemia Christine Campini

Je n’ai pas connu Bernadette Courtois personnellement. Pourtant elle représente pour moi une figure sur le plan de la recherche et de la formation. Mes années étudiantes en sciences de l’éducation à Paris 8 et mon implication – relative – au sein de l’Asihvif et de l’A-Graf m’ont permis de la rencontrer lors de séminaires sur l’autoformation, ou de moments informels. J’ai admiré en elle cette capacité à formuler simplement ce qui semblait si complexe, et son humanité. Là où je pouvais me perdre dans des considérations philosophiques, elle faisait pour moi figure de fée qui me rappelait la valeur de l’expérience et la richesse de la vie. Son existence, comme un des piliers de ce courant de recherche où j’ai cheminé, était pour moi comme une garantie de la validité de cette démarche. Aussi ai-je été affectée d’apprendre sa disparition. Heureusement ses écrits et ses apports demeurent en moi.

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Mohammed Melyani

Des parcours et des rencontres

Nos chemins parcourus, quoique différents, construisent nos rencontres, permettant ainsi et à chaque fois une mise en résonance de la réflexivité individuelle et collective, un travail de reconfiguration de soi, une mise en situation d’écriture et de recherche de soi et de sens, une mobilisation de l’expérience de chaque personne, dans ses dimensions cognitives/affectives, personnelles, sociales, professionnelles, et enfin une implication/distanciation dans sa propre histoire… Ce travail de rencontres, de recherches et de « mise en écriture et en sens », pousse le chercheur ou la chercheuse à étudier la réalité concrète des situations racontées et vécues et à s’interroger sur les fins et l’inventivité des moyens pour tenter de parvenir à ce que Daniel Hameline11 nomme « l’action sensée », dans la mesure où celle-ci rencontre les conditions d’acceptabilité établies dans une certaine communauté de langage ou de valeur.

Ma première rencontre avec Bernadette Courtois (en 1990 à Genève) m’a permis de poser la question de la pertinence-reliance d’une quête de cohérence constitutive de l’intuition qui a organisé la démarche de mon parcours de chercheur. Cette rencontre-expérience individuelle avec Bernadette Courtois est aussi une rencontre-expérience collective, dans la mesure où Bernadette m’a parrainé (et accompagné) pour rejoindre le collectif Asihvif et A-Graf. Je mesure l’importance de l’amitié de Bernadette dans mon parcours d’universitaire, elle a déclenché en moi un processus de prospection réciproque, qui m’a permis d’explorer « un processus d’inventivité » et de réévaluation de l’image de soi, à travers un bilan d’une vie passée à chercher son chemin « d’apprendre », le regard et la reconnaissance d’autrui, le plaisir d’apprendre dans l’irréversibilité du temps, la singularité des situations individuelles… Bernadette Courtois m’a accompagné, avec Gaston Pineau, dans trois phases qui semblent rythmer mon parcours :

  • les années d’engagement et des choix fondateurs ;

  • les années d’intégration et de désintégration ;

  • les années de développement et de transformation du sujet.

Cette reformulation s’est organisée à partir d’un intérêt particulier pour les questions relatives aux articulations entre la formation, l’autoformation et la recherche comme art et grammaire de la pensée, l’observation du génie de la vie quotidienne et sociale, ainsi que le développement des rêves et projets de changements et de transformations. C’est ce parcours marqué par cette rencontre avec une femme visionnaire et de caractère, rencontre inscrite dans une mémoire collective des expériences les plus diverses qui vont enrichir constamment mes démarches du chercheur en son stade réflexif.

Notes

1 Cette première partie de l’hommage a été publiée en 2022 : Hervé Prévost, 2022, « Bernadette Courtois. (1941-2022) », Éducation permanente, no 231, p. 171-172. Nous la reproduisons ici dans une version augmentée, avec l’aimable autorisation de la direction de la revue et de l’auteur.

2 Bernadette Courtois et Hervé Prévost (dir.), 1998, Autonomie et formation au cours de la vie, Lyon, Chronique sociale.

3 Voir Bernadette Courtois, 1989, « L’apprentissage expérientiel : une notion et des pratiques à déchiffrer », Éducation permanente, no 100-101, p. 7-12 ; Bernadette Courtois et Gaston Pineau (dir.), 1990, La Formation expérientielle des adultes, Paris, La Documentation française ; Hélène Bézille et Bernadette Courtois (dir.), 2006, Penser la relation expérience-formation, Lyon, Chronique sociale ; et Bernadette Courtois et Gaston Pineau (entretien), 2014, « L’expérience en formation : pavé dans la mare ou pierre de touche ? », Éducation permanente, no 198, p. 167-180.

4 Guy Bonvalot et Bernadette Courtois, 1984, « L’autobiographie projet », Éducation permanente, no 72-73, p. 159.

5 Les contributeurs : Marie-Josée Barbot ; René Barbier ; Hélène Bézille ; Cathy Clenet ; Bernadette Courtois ; Claude Debon ; Jacqueline Feldman ; Pascal Galvani ; Pierre Landry ; Francis Lesourd ; Mohammed Melyani ; Gaston Pineau ; Hervé Prévost ; Christian Verrier ; préface de Pierre Dominicé ; postface de Bertrand Schwartz.

6 Réflexion et ouvrage ont fait le pari de traverser d’autres frontières, en s’ouvrant au domaine de l’interculturalité (Marie-Josée Barbot), de la physique (Jacqueline Feldman, sociologue et physicienne), de la spiritualité (René Barbier ; Gaston Pineau).

7 Bernadette Courtois et Gaston Pineau (dir.), 1990, La Formation expérientielle des adultes, op. cit.

8 Bernadette Courtois, 1996, « Vie de travail et travail sur la vie », Pratiques de Formation/Analyses, no 31, p. 157-171.

9 Voir notamment les documentaires de Jean-Louis Le Grand et Gaston Pineau, PF, 3 juillet 1990, 02 Temporalité et autobiographie et projet [en ligne] ; et 04 Conception globale de la formation d’adulte [en ligne], Canal-U.

10 Hans-Georg Gadamer, 1996, Vérité et Méthode. Les grandes lignes d’une herméneutique philosophique, Paris, Seuil.

11 Daniel Hameline, 1995, Les Objectifs pédagogiques en formation initiale et continue [1979], Paris, ESF.

Citer cet article

Référence électronique

Hervé Prévost, Gaston Pineau, Hélène Bézille, Christian Verrier, Pierre Landry, Jean-Louis Le Grand, Pascal Galvani, Artemia Christine Campini et Mohammed Melyani, « Hommage à Bernadette Courtois (1941-2022) », Pratiques de formation/Analyses [En ligne], 67 | 2023, mis en ligne le 01 septembre 2023, consulté le 28 avril 2024. URL : https://www.pratiquesdeformation.fr/422

Auteurs

Hervé Prévost

Docteur en sciences de l’éducation, chargé de cours à l’université de Tours. Il a écrit et codirigé plusieurs ouvrages portant notamment sur les histoires de vie.

Gaston Pineau

Professeur honoraire de l’université de Tours et chercheur émérite de l’université du Québec à Montréal. Il travaille à une praxis de rythmo-formation de la vie, par des alternances en deux temps - expérientiel/formel - et trois mouvements - auto, socio et écoformation - avec la méthodologie des histoires de vie.

Hélène Bézille

Professeure émérite, université Paris-Est Créteil (Upec), Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les transformations des pratiques éducatives et des pratiques sociales (Lirtes, UR 7313).

Christian Verrier

Maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université Paris 8, aujourd’hui à la retraite. Ses recherches portent en particulier sur l’autodidaxie et l’éducation populaire. Il a notamment codirigé la revue Pratiques de Formation/Analyses de 2003 à 2007, qu’il continue à faire vivre en tant que membre du comité de rédaction actuel.

Articles du même auteur

Pierre Landry

Secrétaire général du Collège international des seniors. Harmattan. Ancien président de l’A-Graf (groupe de recherche sur l’autoformation). Il a publié des articles dans des revues ou des livres dont : « Les relations entre expérience, apprentissages et autoformation », in Hélène Bézille et Bernadette Courtois (dir.), 2006 ; Penser la relation expérience-formation, Lyon, Chronique Sociale ; Pratiquer la reconnaissance des acquis de l’expérience. Enjeux, modalités, perspectives, dirigé avec Bernard Liétard et Anny Piau, 2017, Lyon, Chronique Sociale.

Jean-Louis Le Grand

Professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris 8, aujourd’hui à la retraite. Il est notamment spécialiste des histoires de vie.

Pascal Galvani

Ancien formateur en éducation populaire, maître de conférences à l’université de Tours et professeur à l’université du Québec à Rimouski. Ses recherches portent sur les processus d’autoformation et d’écoformation à partir de dispositifs de recherche-action comme les ateliers de blasons pour comprendre le sens de l’autoformation. Ces dernières années, il a développé une méthode de recherche-formation expérientielle fondée sur l’exploration phénoménologique et herméneutique des moments formateurs décisifs (2020). Voir Pascal Galvani, 2020, Autoformation et connaissance de soi, Lyon, Chronique Sociale.

Artemia Christine Campini

Docteure en sciences de l’éducation, chercheuse associée au LIRTES, université Paris-Est Créteil.

Mohammed Melyani

Maître de conférences HDR en sciences de l’éducation à l’université de Picardie Jules Verne, Centre amiénois de recherche en éducation et formation (EA 4697).